Sarah Giraud avait 19 ans. Animée d'une joie de vivre de tous les instants, cette jeune fille employée dans une parfumerie du centre ville de Toulouse a été retrouvée morte, dans la nuit du 27 au 28 décembre 2008, dans l'appartement de son compagnon de l'époque, rue de Cugnaux à Toulouse. Quatre ans après ce terrible drame, l'ex petit copain âgé de 23 ans au moment des faits a été mis en examen pour non-assistance à personne en danger.
Ce soir-là, une dispute avait éclaté au sein du jeune couple. Le compagnon de Sarah, un homme décrit comme violent et accro à l'alcool, avait tardé avant d'appeler les secours. Sarah portait des traces de coups sur le visage. L'autopsie avait conclu à une mort par intoxication médicamenteuse.
Après quatre ans d'instruction, l'enquête n'a pas permis de faire un lien direct entre les coups reçus et la mort de Sarah. En revanche, «ces violences ont pu avoir un retentissement psychologique à l'origine de la prise de ces médicaments», avait indiqué un expert. En mémoire de Sarah, sa famille et ses proches organisent une marche blanche, ce jeudi 27 décembre, à partir de 10 h 30. Le rendez-vous est fixé au 1 rue des Filatiers. Le cortège s'élancera en direction des Carmes, puis rue du Languedoc, pour se rendre au 60 rue de Cugnaux, devant la résidence où habitaient Sarah et son compagnon. «Par cette marche, nous souhaitons associer notre souffrance à celle d'autres parents dont les filles furent aussi les victimes suite aux coups et violences», ajoute la mère de Sarah, Carole Elicha Giraud. Une femme déterminée qui a reçu dans son combat un soutien de poids. André Bamberski, le père justice qui a obtenu, après trente années de bataille judiciaire, la condamnation du docteur Krombach pour sa responsabilité dans la mort de sa fille Kalinka Bamberski, l'accompagne dans sa quête de la vérité.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/26/1522693-une-marche-pour-sarah-morte-a-19-ans.html
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