mardi 22 décembre 2015

Drame de la séparation et du droit de garde : il se défenestre avec sa fille de 7 ans

Après le refus de la justice de modifier son droit de garde, un homme s'est défenestré avec sa fille ce week-end à Paris. L'homme est mort. L'enfant, âgé de 7 ans, a survécu mais son pronostic vital est engagé.
Le drame s'est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche, rue de Loing dans le XIVe arrondissement de Paris. Un père de famille s'est jeté par la fenêtre du 4e étage de son appartement avec sa fille, âgée de 7 ans.
Le père, originaire d'Avignon, n'a pas survécu à la chute. La fillette est dans un état grave et a été transférée en réanimation à l'hôpital Necker. Son pronostic vital est engagé.

Une décision de Justice à l'origine du drame 

Une lettre écrite par le père a été retrouvée à son domicile. Selon les premières informations, la question de la garde de sa fille serait à l'origine de son geste. En effet, le père de famille avait appris le jour même que la Justice avait refusé sa demande de modification du droit de garde dans la procédure de divorce qui l'opposait à son ex-épouse.
La mère, très choquée, qui habite dans la région d'Avignon, s'est rendue immédiatement auprès de sa fille. L'enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs. 

dimanche 20 décembre 2015

Plus de 100 morts en cinq jours dans une opération militaire anti-PKK

102 rebelles présumés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués lors d’une vaste offensive militaire en cours depuis cinq jours dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie. Au moins deux soldats et cinq civils y ont également perdu la vie.

L’armée a lancé mercredi dernier conjointement avec les forces spéciales de la police une opération d’envergure avec pour objectif de déloger les militants du mouvement rebelle des centres urbains.
Au total, 10 000 hommes appuyés par des chars ont été mobilisés pour cette offensive d’une ampleur inédite qui se concentre sur deux villes près de la frontière syrienne et irakienne, Cizre et Silopi (province de Sirnak). Les deux localités sont toutes deux sous couvre-feu. Cette opération militaire a fait 102 morts dans le camp du PKK, deux chez les soldats turcs et cinq chez les civils.

Un conflit qui perdure depuis 1984

Après plus de deux ans de cessez-le-feu, des combats meurtriers ont repris l’été dernier entre les forces de l’ordre turques et le PKK, faisant voler en éclats les pourparlers de paix engagés en 2012 pour mettre un terme à un conflit qui perdure depuis 1984.
Les militants du PKK, surtout les jeunes, ont profité de deux ans d’accalmie pour s’implanter dans les villes, creusant des tranchées et érigeant des barricades pour empêcher l’entrée des forces de sécurité. Une stratégie qui a paralysé ces villes, forçant des dizaines de milliers d’habitants à fuir les combats.
Fort de la victoire de son parti aux élections législatives du 1er novembre, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé sa volonté « d’éradique r» le PKK. Ces opérations ont suscité l’indignation de nombreux opposants politiques et d’une partie de la société civile.
http://www.ledauphine.com/

mercredi 16 décembre 2015

Dramatique accident à Jalhay: Marie, 14 ans, a été fauchée par un automobiliste de 25 ans en sortant du bus

Tragique fin de journée mardi sur la commune de Jalhay. Peu avant 18 heures, Marie Brock, une Spadoise de 14 ans, a été mortellement fauchée par un automobiliste alors qu’elle traversait la grand-route à Sart-Station. L’ado venait tout juste de sortir de son bus quand un jeune conducteur l’a percutée. Ce Verviétois de 25 ans n’était pas sous l’influence d’alcool et sa conduite n’était pas inconsciente d’après les premiers éléments parquet. Il était particulièrement choqué.
Les fêtes de fin d’année seront bien sombres pour la famille de Marie Brock. Cette jeune Spadoise de 14 ans qui croquait la vie à pleines dents a été mortellement fauchée mardi en début de soirée.
Son bus, qui va de Francorchamps vers Sart, l’a déposée peu avant 18 heures à l’arrêt de Sart-Station, sur la commune de Jalhay. Marie longe alors le bus vers l’arrière pour ensuite traverser la grand-route. À ce moment, un Verviétois d’environ 25 ans, au volant d’un utilitaire Peugeot, passe sur la route, sans voir la jeune fille débouler, et la percute. C’est le drame. «  L’adolescente venait de descendre d’un bus et a traversé derrière le véhicule. Le conducteur n’a pas pu l’éviter et l’a percutée  », confirme le bourgmestre de Jalhay, Michel Fransolet, averti du terrible accident.
Le SMUR de Verviers et l’ambulance de Spa, ainsi que la police, arrivent rapidement sur les lieux, mais il semble que ce soit trop tard pour la Spadoise de 14 ans. Elle aurait ainsi été tuée sur le coup.
Lors de la collision, sa carte d’étudiante est tombée au sol. C’est ainsi que les secours ont pu déterminer qu’il s’agissait d’une étudiante de troisième secondaire.
http://www.lameuse.be/50/regions/verviers

lundi 14 décembre 2015

Argentine: Un car tombe d'un pont, faisant au moins 41 morts

Au moins 41 personnes sont mortes et plusieurs ont été blessées lorsqu’un car de la gendarmerie nationale est tombé d’un pont dans le nord-ouest de l’Argentine«Le nombre de morts se chiffre à 41 et il y a dix gendarmes hospitalisés, dont quatre dans un état grave», a déclaré lundi Francisco Marinaro, directeur de la sécurité civile dans la province de Salta, une région montagneuse où a eu lieu l'accident.

Un bilan qui pourrait s’alourdir

Pour une raison inconnue, le car transportant 60 gendarmes a quitté, dans la nuit de dimanche à lundi, le pont qu’il traversait et s’est abîmé 15 mètres en contrebas dans le lit asséché d’une rivière, a annoncé Gustavo Solis, le maire de la petite commune de Rosario de la Frontera, dans la province de Salta.
Au petit matin lundi les secouristes ont découvert dans un premier temps 20 corps dans le lit asséché d'une rivière. Ils ont ensuite dégagé d'autres corps prisonniers de la carcasse du véhicule. Le bilan humain pourrait s’alourdir, a indiqué le maire.

Une route réputée à risques

Le car, qui faisait partie d’un convoi de trois véhicules, a basculé dans le lit de la rivière lorsque son chauffeur en a perdu le contrôle après s’être engagé sur le pont, a expliqué la police dans un communiqué. D'après le responsable de la sécurité civile,  Francisco Marinaro, une crevaison serait à l'origine du drame.
D’après Gustavo Solis, l’accident s’est produit sur une route en mauvais état. « Ceux qui connaissent bien la région essaient de l’éviter la nuit », a-t-il ajouté.
http://www.20minutes.fr/monde/1750615-20151214-argentine-car-tombe-pont-faisant-moins-41-morts

vendredi 11 décembre 2015

Mallaury Nataf dans une situation dramatique

En février 2012, Mallaury Nataf s'était rendue dans les locaux du journal Le Parisien pour parler de sa situation. À l'époque, la comédienne révélée durant les années 90 dans Le miel et les abeilles sur TF1 avait raconté qu'elle était totalement démunie, privée de la garde de ses trois enfants et qu'elle vivait dans la rue. Dans un entretien qu'elle nous avait accordé, elle nous confiait avoir soigné un cancer de l'utérus en 2007 et avoir eu un enfant avec son compagnon Abraham Gabay en 2009.
«Tout s'est enchaîné quand Abraham a fait deux ruptures d'anévrisme. Il ne parle plus, ne dit plus rien. Tout s'écroule d'un coup, nous avait-elle détaillé. Je suis moi-même victime de six attaques cardiaques et j'apprends alors à tutoyer la mort et à la repousser quand elle se présente. Je perds progressivement tous mes droits et vais d'hébergement en hébergement, d'ami en ami car je n'ai plus de domicile fixe.» Dans un étrange entretien avec son compagnon, elle nous révélait vouloir se marier.
Ingérable lors de ses apparitions à la télévision, elle a refusé la plupart des mains tendues pour lui venir en aide et a fini par être retrouvée dans la rue avec Shiloh en octobre 2012. Depuis ce jour, Mallaury Nataf a perdu la garde son fils qui a grandi auprès des services sociaux. Dans son magazine à paraître vendredi, le magazine Voici révèle que la situation de la comédienne ne s'est pas arrangée. «Aujourd'hui, on peut la croiser dans les rues de la capitale, priant dans une langue qu'elle seule comprend, pour chasser “le mauvais œil”» a confié la président d'une association d'aide aux plus démunis.
http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/people/index.php

mercredi 2 décembre 2015


   
Une fusillade est en cours à San Bernardino, à une heure à l’Est de Los Angeles, en Californie. Les pompiers de la ville évoquent un bilan de 20 victimes.

20h43: La fusillade serait toujours en cours
Sur son compte Twitter officiel, la ville de San Bernardino invite les habitants à ne pas emprunter certains axes routiers en raison dune «activité policière».
20h40: Les pompiers de la ville ont annoncé la fusillade sur Twitter
«Les pompiers de San Bernardino interviennent à la suite d'informations selon lesquelles il y aurait eu 20 victimes lors d'une fusillade», selon un message posté sur Twitter par le compte des pompiers de la ville.
20h28: Une fusillade a fait 20 victimes à San Bernardino, en Californie
C’est le bilan provisoire des pompiers.
http://www.20minutes.fr/monde/1742787-20151202-direct-etats-unis-fusillade-californie-fait-20-morts

mardi 1 décembre 2015

Génocide au Rwanda: L'armée française accusée d'avoir laissé faire un massacre

Juin 1994, Rwanda: l'armée française intervient sous mandat de l'ONU, via l'opération Turquoise, pour mettre fin aux tueries de ce qui sera plus tard connu comme le génocide rwandais. A-t-elle, entre le 27 et le 30 juin, délibérément laissé un massacre se dérouler alors qu'elle aurait pu l'éviter? C'est ce que semblent indiquer des documents révélés ce mardi par Mediapart et France Inter. Des associations parties civiles dans l'enquête à Paris sur l'opération Turquoise ont quant à elles demandé la mise en examen pour complicité de génocide de militaires français, a appris l'AFP de source proche de l'enquête. Elles accusent ces militaires d'avoir abandonné aux massacres des centaines de civils tutsi sur les collines de Bisesero.
EN IMAGES. Rwanda: Il y a vingt ans, dans la «zone turquoise»...

De l'aide avait été promise

L'enquête a été lancée en 2005 après une plainte de rescapés, qui reprochent aux militaires de s'être présentés le 27 juin 1994, d'avoir promis aux Tutsi de revenir pour ne le faire que le 30 juin. Pendant ces trois jours, des centaines de personnes ont été massacrées par les milices hutu. «Pendant les quatre jours qui intéressent l’enquête, ouverte au tribunal de Paris pour "complicité de génocide", plus de mille Tutsis ont été méthodiquement assassinés, selon les estimations les plus fiables», écrit Mediapart.
Les juges enquêtent sur ce que savait la hiérarchie militaire, alors que l'opération Turquoise, sous mandat de l'ONU, avait démarré le 22 juin.

Le commandement prévenu en temps et en heure

Le lieutenant-colonel Jean-Rémy Duval, témoin assisté, a assuré avoir effectué une reconnaissance le 27 avec une douzaine d'hommes puis avoir relayé ses craintes, à son retour à la base, par téléphone puis par fax. «Je rends compte à (Jacques) Rosier» (son supérieur) «de ce qu'on a vu (...) Je lui demande l'autorisation d'y retourner le lendemain matin avec un effectif supérieur (...) Il me répond non», a-t-il affirmé, dans une audition de 2013, selon une source proche de l'enquête.
Le contenu du fax, repris dans plusieurs notes et comptes rendus militaires de l'époque, est sans appel: «Nous avons rencontré une centaine de Tutsi... Ils seraient 2000 cachés dans les bois... Ils sont dans un état de dénuement nutritionnel, sanitaire et médical extrême... Ils espéraient notre protection immédiate».

Une conversation filmée «sidérante»

Entendu comme témoin assisté en juillet, Jacques Rosier assure qu'il n'a «pas le souvenir de ce compte rendu». Mais les juges ont montré au colonel Rosier une vidéo du 28 juin 1994 et visionnée par l'AFP. On y voit un de ses sous-officiers lui fait état de blessés découverts «hier dans le patelin», dont certains avaient la chair qui pendait». Selon France inter, «cette conversation filmée (versée à la procédure judiciaire) est proprement sidérante. On voit un sergent-chef décrire au colonel Rosier l’horreur de ce qu’il a vu, la veille, à Bisesero. Le colonel Rosier écoute… sans réagir. Interrogé sur cette vidéo par le magistrat instructeur, le colonel Rosier soutient qu’il ne se souvient de rien.»
«Je vois que je ne percute pas car vraisemblablement je ne comprends pas ce qu'il me raconte (...) il faut savoir que j'étais sous pression», tente de se défendre le colonel. «C'est vrai qu'en revoyant aujourd'hui cette scène, il me paraît incroyable de ne pas avoir réagi à l'information donnée», ajoute-t-il.
Pour les associations Survie, FIDH et LDH, «de nombreux documents de la procédure» montrent que «la hiérarchie militaire avait connaissance, dès le 27 juin 1994», des massacres «et qu'aucune mesure n'a été prise pour intervenir et y mettre un terme». Elle demandent des mises en examen pour complicité de génocide de Jacques Rosier et d'un autre officier, alors présent dans le secteur

http://www.20minutes.fr/monde/1741211-20151201-genocide-rwanda-armee-francaise-accusee-avoir-laisse-faire-massacre