samedi 1 mars 2014

La présence militaire russe en Crimée - 01/03

Crimée: des hommes armés tirent sur le Parlement, les soldats russes ne bougent pas - 01/03

Crimée: tension vive à cause du risque d'"invasion armée" russe - 01/03

EN DIRECT. Ukraine : vers une intervention de Poutine en Crimée

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Le président russe s'est exprimé samedi publiquement pour la 1re fois depuis le début de la crise. Il a officiellement demandé l'autorisation de son Parlement pour envoyer des soldats en Crimée. Autorisation obtenue moins de deux heures plus tard...

La situation est très mouvante en Ukraine, et particulièrement en Crimée, république autonome pro-russe du sud, ces dernières heures.
MYTF1News vous propose de suivre en direct les derniers développements, en heure française (heure en Ukraine : +1).
 
16h37 : utilisation de la Flotte russe déjà présente en Mer Noire, dans le cadre de l'accord entre Kiev et Moscou, ou envoi de troupes supplémentaires qui franchiraient la frontière ?
Vladimir Poutine a deux choix s'il veut intervenir en Crimée. La formulation de son communiqué laisse planer le suspense : "M. Poutine a demandé d'autoriser le recours sur le territoire de l'Ukraine aux forces armées russes, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays".

16h35 : juste après la vote russe, Vitali Klitschko, l'un des leaders du mouvement qui a abouti à la chute de Viktor Ianoukovitch, appelle à la mobilisation générale de l'armée face à "l'agression russe". Il demande également une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. Rappelons que Vitali Klitschko est  candidat à la présidentielle du 25 mai.

16h33 : outre le vote en faveur de l'envoi de troupes russes en Crimée, le Conseil de la Fédération russe propose le rappel de l'ambassadeur russe aux Etats-Unis.

16h30 : sans surprise, le Conseil de la Fédération russe vote, à l'unanimité, la demande de Vladimir Poutine d'envoyer des troupes russes en Crimée. Officiellement, il s'agit de défendre les ressortissants et les intérêts russes.

 
16h07 : juste après avoir appris la volonté de Vladimir Poutine d'envoyer des troupes en Crimée, Oleksander Tourtchinov, le président ukrainien de transition, a convoqué samedi les principaux responsables de la sécurité dans le pays.

15h55 : la commission spécialisée de la chambre haute du Parlement russe recommande d'accepter la demande de Poutine d'envoyer des troupes russes en Crimée.

15h40 : à peine trente minutes après la demande de Vladimir Poutine  d'envoyer des soldats russes en Crimée (outre ceux qui sont déjà sur place en vertu des accords entre l'Ukraine et la Russie), le Conseil de la Fédération russe, réuni en session extraordinaire, a entamé les discussions.

15h00 : Le président russe Vladimir Poutine a demandé samedi au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) d'approuver "le recours à l'armée russe en Ukraine" jusqu'à la normalisation de la situation. Il met notamment en avant la "menace pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes (déjà) déployées" dans le pays.
Même si s'agit d'un simple communiqué et non d'une intervention devant les caméras, il s'agit de la première déclaration faite par Vladimir Poutine en son nom propre depuis le début de la crise. Il s'agit donc d'un tournant important, qui ne va pas, a priori, dans le sens d'un apaisement de la situation.
 

14h29 : Des dizaines de personnes blessées à Kharkiv (est de l'Ukraine) en marge d'une manifestation pro-russe qui a dégénéré en prise d'assaut de l'imeuble de l'administration régionale. Les violences marquées par des jets de pierres, de grenades assourdissantes et de tirs ont éclaté en marge du rassemblement de 20.000 pro-Russes dans le centre de la ville. Quelque 300 manifestants ont lancé l'assaut contre le siège de l'administration régionale où se seraient barricadés des partisans des nouvelles autorités pro-européennes.

14h04 : Le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov publie un décret refusant de reconnaître le nouveau Premier ministre de la république autonome de Crimée, estimant que "sa nomination s'est produite en violation des lois ukrainiennes".

12h50 : La France est "vivement préoccupée par les informations provenant de Crimée qui font état de mouvements significatifs de forces armées", déclare Laurent Fabius dans un communiqué.

12h37 : La chambre basse du Parlement russe (Douma) a demandé samedi au président Vladimir Poutine de "protéger par tous les moyens" la population de Crimée "contre l'arbitraire et la violence", a déclaré son président, Sergueï Narychkine.

12h10 : Les forces russes ont pris le contrôle d'une base militaire aérienne dans l'est de la Crimée, région autonome d'Ukraine, selon l'agence Interfax, citant une source militaire ukrainienne.

11h42 : Le porte-parole du Premier ministre pro-russe de la république autonome de Crimée Sergiï Axionov annonce que le référendum pour plus d'autonomie, initialement prévu le 25 mai, aurait lieu dès le 30 mars.

10h42 : Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague se rendra à Kiev dimanche pour mener des discussions avec le nouveau gouvernement ukrainien, a indiqué le Foreign office samedi sans plus de précisions.

10h35 : La Russie est "extrêmement préoccupée" par l'évolution de la situation en Crimée, région autonome du sud de l'Ukraine, a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

09h30 : Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk affirme que son pays ne sera pas entraîné dans un conflit militaire par les "provocations" de la Russie en Crimée. Il appelle Moscou à cesser tout mouvement militaire dans cette région autonome à majorité russe du sud de l'Ukraine. "Il est inacceptable que des véhicules militaires blindés russes se montrent dans le centre des villes ukrainiennes", a déclaré le chef du gouvernement avant son premier conseil des
ministres à Kiev. La Russie, qui a une base navale en Crimée, déclare que tous les mouvements de troupes signalés dans la région sont conformes aux accords qu'elle a passés avec Kiev.

09h20 : Des dizaines d'hommes armés patrouillent le centre-ville de Simferopol, en Crimée.