lundi 25 mars 2013

Manif anti mariage pour tous: Boutin s'évanouit

La présidente du parti chrétien démocrate s'est brièvement évanouie lors des incidents qui ont émaillés la fin de la manifestation contre le mariage pour tous. Elle réclame la démission de Manuel Valls et du préfet de police de Paris.
La polémique ne faiblit pas ce lundi matin au lendemain des incidents qui ont émaillés le cortège de manifestants contre le mariage pour tous dimanche. L'ancienne ministre Christine Boutin, présente dans le cortège, a demandé la démission de Manuel Valls et du préfet de police suite à ces incidents. "Un jeune de 14 ans a été mis KO par des gaz lacrymogènes", a assuré la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP), en ajoutant avoir elle-même été "ciblée" par les forces de l'ordre.
Farouche opposante au Pacs, et désormais mobilisée contre le mariage et l'adoption pour les homosexuels, Christine Boutin s'est d'ailleurs évanouie en marge du défilé comme en témoigne ces images d'un photographe de l'AFP.
Malgré les appels réguliers au calme, via haut-parleur, des organisateurs, des gaz lacrymogènes ont été dispersés à plusieurs reprises par des CRS pour "maintenir les manifestants", qui voulaient accéder aux Champs-Elysées, avenue interdite par la préfecture de police. "La manifestation a échappé aux organisateurs", a estimé Manuel Valls.
 

Sur Twitter, Christine Boutin a envoyé sa vision de la manifestation, s'en prenant au gouvernement.
 
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, présent ainsi que de nombreuses personnalités de droite ont pris prétexte de l'incident pour lancer un début de polémique, mettant en cause la police. Jean-François Copé a même demandé "des comptes à François Hollande" après avoir "croisé" des familles qui auraient été victimes de gaz lacrymogène dispersé par les forces de l'ordre. En début de soirée, après la dispersion du cortège, quelques milliers de manifestants particulièrement déterminés faisaient face à la police sur l'avenue des Champs-Elysées, entonnant différents chants et la Marseillaise, a constaté un journaliste de l'AFP.
 

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