lundi 7 janvier 2013

L'enquête sur le drame se poursuit

Un couple franco-marocain et ses trois enfants on péri dans un crash, samedi
Dès 8 h 30, dimanche, une vingtaine d'enquêteurs de la section de recherche des transports aériens de Roissy et de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCG) sont arrivés sur le terrain boisé de Tarmarin, près de Saint-Etienne de Saint-Geoirs, où s'est écrasé samedi un petit avion de tourisme marocain. Objectif : identifier les victimes et réunir le maximum d'éléments pour déterminer les causes de l'accident.
L'appareil, un Piper PA 34, selon la gendarmerie des transports aériens, «avait décollé à 13 h 22 de Grenoble-Isère, a expliqué le maire de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, Yannick Neuder. A 13 h 26, il avait disparu des écrans radars.».
A son bord, les cinq membres d'une même famille franco-marocaine, dont l'identité a rapidement été révélée par la presse marocaine : il s'agit de Farid Berrada, PDG de la société de peinture Colorado, 46 ans, de sa femme Zineb Behamida et de leurs trois enfants, deux garçons et une fille âgés de 6 à 13 ans. Tous ont péri dans l'incendie de l'appareil.

Un couple ami


«Les circonstances du drame sont encore inconnues, même si la météo était mauvaise, a indiqué le capitaine Virginie Favier, de la compagnie de gendarmerie des transports aériens de Lyon-Saint-Exupéry, sur les lieux samedi. Les victimes rentraient de Méribel (Savoie) où elles étaient arrivées il y a une quinzaine de jours.» Le bimoteur, qui s'est embrasé après avoir percuté la colline, devait se rendre à Casablanca, via l'Espagne. «Il était précédé d'un autre avion dans lequel avait pris place un couple ami. Celui-ci a été contacté par la tour de contrôle d'Avignon où il a été informé du drame. Il a alors fait demi-tour et nous l'avons accueilli cet après-midi à Saint-Etienne-de Saint-Geoirs.», a précisé le maire dimanche.
En fin de journée, le parquet a autorisé la levée des corps, dont l'identification devrait se poursuivre à l'Institut médico-légal de Grenoble, les autorités ayant renoncé à installer une chapelle ardente dans le village

http://www.20minutes.fr/grenoble/

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